Depuis des années, on a l’impression que l’immobilier en Belgique grimpe sans jamais s’arrêter.
Pourtant, 2025 pourrait bien marquer un tournant. Les prix ralentissent, certains parlent même de stabilisation… mais derrière ce souffle d’espoir, les défis restent nombreux.
Le soulagement : des prix qui se calment enfin
À Bruxelles, beaucoup attendaient ce moment : la hausse effrénée s’essouffle. Les appartements dans Ixelles ou Uccle restent chers, mais certains quartiers comme Anderlecht ou Molenbeek commencent à apparaître comme de vraies alternatives. En Wallonie, les familles respirent encore grâce à des prix plus accessibles, même si Namur et Liège connaissent une pression croissante.
L’inquiétude : le poids des taux et des normes
Si les taux hypothécaires cessent enfin de grimper, ils restent élevés par rapport à ce que les Belges ont connu il y a cinq ans. Cela limite toujours la capacité d’emprunt. Et comme si ça ne suffisait pas, les nouvelles exigences énergétiques tombent comme une épée de Damoclès : un bien mal isolé, c’est désormais une perte de valeur quasi assurée.
La curiosité : un marché qui se réinvente
Mais tout n’est pas sombre. Le marché locatif, lui, continue d’attirer, notamment à Bruxelles où la demande explose grâce aux étudiants, expatriés et jeunes actifs. Les investisseurs se tournent aussi vers des rénovations ambitieuses : transformer un vieil immeuble énergivore en logement durable, c’est à la fois un défi et une opportunité.
La réalité : un marché plus sélectif
2025 ne sera pas l’année de l’euphorie. Ce sera l’année du tri. Les biens bien situés, performants énergétiquement, restent des valeurs sûres. Les autres risquent de s’enliser.
En clair,
l’immobilier belge ne s’effondre pas, il se transforme. Et dans cette transformation, certains perdront… mais d’autres auront une longueur d’avance.
